- Tranchée et fortification situées en bordure nord-ouest du plateau des
Casemates.
- Avant le 16
avril 1917 et dans les premiers jours de l’offensive Nivelle, l’état-major ne
connaît pas précisément les détails de l’organisation allemande sur les
Casemates mais sait qu’il existe un bastion fortifié au débouché sud de la
tranchée de Fribourg (pas connue dans tous ses détails) : il est le plus
souvent baptisé « Ouvrage de la lisière » puisqu’en bordure de
plateau.
- Le nom de
« Gérardmer » est donné par le 152e RI fin mai 1917 en
l’honneur de sa ville vosgienne de garnison.
- Le 22 mai,
le régiment progresse en direction des limites nord du plateau, s’emparant de
la tranchée de Fribourg (« que nos
tirs ont complètement bouleversé » – Historique) et du « Talus organisé ». Pour
repousser les contre-attaques allemandes immédiates, le colonel Barrard fait
construire une nouvelle tranchée qu’il baptise du nom de la cité d’origine de
l’unité et réorganiser le talus, déjà aménagé par les Allemands en bastion
défensif.
- La situation
demeure ainsi pendant quelques semaines, entre tensions et tentatives de
progression des deux camps, jusqu’à ce que les Allemands parviennent en juillet
à reprendre une partie du terrain perdu.
- Le 24
juillet, le 152e RI (auréolé de son prestige acquis à la Caverne du
Dragon) revient sur les lieux pour contre-attaquer. « Alors sur cette zone chaotique, criblée de trous d’obus, de
débris d’armes et d’équipements, va se dérouler une mêlée âpre et sanglante,
front contre front, homme contre homme, tirant à très courte distance l’un sur
l’autre » (Pierre Jenoudet, Fantassins
sous la mitraille avec le général Jenoudet 1914-1940). La tranchée de
Gérardmer est reprise puis tenue sous les assauts vifs des Allemands qui
s’appuient sur la tranchée de Fribourg reconstituée et le talus de Gérardmer
redevenu un de leurs bastions.
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