mercredi 2 février 2011

B comme Bounoure (Gabriel)

« Moi qui veille, j’admire ce sommeil semblable à celui du dormeur étendu sur le parapet qui borde un précipice. »

- Ecrivain français
- Issoire 1886 – Lesconil (Finistère) 1969

- Professeur de Lettres à Quimper en 1912, Gabriel Bounoure est mobilisé en tant que sous-lieutenant au 118e RI (22e DI) en août 1914. Il devient ensuite capitaine au 19e RI, dans la même division.

- Entre mai et septembre 1916, Bounoure est en secteur à proximité de Berry-au-Bac, après les durs combats de Verdun.
- Il revient dans la région fin février 1917, d’abord à Soissons puis en poursuite des Allemands en repli en mars. Le 30 avril, le 19e RI arrive autour d’Hurtebise et participe à la 2e phase de l’offensive Nivelle, les 5 et 6 mai. Il part en repos le 16.

- A partir de la mi-septembre 1917, Gabriel Bounoure ne quitte plus la région du Chemin des Dames (autour du Panthéon, puis à l’ouest vers Quincy-Basse, enfin à nouveau autour d’Hurtebise), sauf pour participer à la résistance contre les Allemands en Picardie fin mars 1918.
- Le 27 mai, il subit de plein fouet l’offensive de Ludendorff contre le Chemin des Dames et l’écrasement de son régiment, qui doit se replier dans la confusion vers Fère-en-Tardenois. Il écrit d’ailleurs un article dans la Revue de Paris (en 1921) sur « La 22e Division au Chemin des Dames ».
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k175785.image.f718.langFR.pagination
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17579h.image.r=%22Gabriel+Bounoure%22.f34.tableDesMatieres.langFR


- Après la guerre, Gabriel Bounoure mène une carrière de haut-fonctionnaire, notamment au Proche-Orient, tout en écrivant des livres et des critiques. Il rejoint très tôt la France résistante (1941).

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