dimanche 10 juin 2012

G comme Gérardmer


 
 
- Tranchée et fortification situées en bordure nord-ouest du plateau des Casemates.

- Avant le 16 avril 1917 et dans les premiers jours de l’offensive Nivelle, l’état-major ne connaît pas précisément les détails de l’organisation allemande sur les Casemates mais sait qu’il existe un bastion fortifié au débouché sud de la tranchée de Fribourg (pas connue dans tous ses détails) : il est le plus souvent baptisé « Ouvrage de la lisière » puisqu’en bordure de plateau.

- Le nom de « Gérardmer » est donné par le 152e RI fin mai 1917 en l’honneur de sa ville vosgienne de garnison.
- Le 22 mai, le régiment progresse en direction des limites nord du plateau, s’emparant de la tranchée de Fribourg (« que nos tirs ont complètement bouleversé » – Historique) et du « Talus organisé ». Pour repousser les contre-attaques allemandes immédiates, le colonel Barrard fait construire une nouvelle tranchée qu’il baptise du nom de la cité d’origine de l’unité et réorganiser le talus, déjà aménagé par les Allemands en bastion défensif.

- La situation demeure ainsi pendant quelques semaines, entre tensions et tentatives de progression des deux camps, jusqu’à ce que les Allemands parviennent en juillet à reprendre une partie du terrain perdu.
- Le 24 juillet, le 152e RI (auréolé de son prestige acquis à la Caverne du Dragon) revient sur les lieux pour contre-attaquer. « Alors sur cette zone chaotique, criblée de trous d’obus, de débris d’armes et d’équipements, va se dérouler une mêlée âpre et sanglante, front contre front, homme contre homme, tirant à très courte distance l’un sur l’autre » (Pierre Jenoudet, Fantassins sous la mitraille avec le général Jenoudet 1914-1940). La tranchée de Gérardmer est reprise puis tenue sous les assauts vifs des Allemands qui s’appuient sur la tranchée de Fribourg reconstituée et le talus de Gérardmer redevenu un de leurs bastions.
 
 _

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire