vendredi 29 octobre 2010

V comme Vuillermet (F.A.)

- Prêtre français
- 18?? – 19??

- Vuillermet devient aumônier de la 66e DI, affecté au groupe des brancardiers. Dans son récit Avec les Alpins, publié en 1918, il narre ses souvenirs au Chemin des Dames du 16 avril au 25 octobre 1917, rapportant aussi témoignages et rapports officiels (Norton Cru lui reproche dans Témoins une phraséologie guerrière artificielle et déplacée).
http://www.association14-18.org/references/regiments/sources/SourceFrBrancardiers_cont.htm


- Le 16 avril, il est en 2e ligne dans le bois de Beaumarais ; « nos batteries de 75 hurlent en notes stridentes le chant du départ. Par-dessus tout ce concert de rage, les sons graves de l’artillerie lourde, semblables aux bourdons de nos cathédrales, replissent l’air d’un chant qui ressemble à la plaintive mélodie d’un Dies Irae. » La reprise du barrage d’artillerie allemand en fin de matinée lui fait prendre conscience de l’échec de l’offensive. (Ph. Olivera dans N. Offenstadt dir., op. cit., page 82)
- Par la suite sa division se bat vers les bastions de Chevreux ; Vuillermet décrit les blessés qui affluent sans cesse, les cimetières improvisés qui se remplissent.

- Début mai, la division est relevée ; l’aumônier évoque dans ses souvenirs le moral très bas de la troupe, mais une page est censurée dan son recueil …
- Il est à nouveau en première ligne entre le 23 mai et le 16 juin, puis après une longue période de repos près de La Royère (tranchée de la Gargousse), fin juillet et début août.

- L’abbé Vuillermet suit à nouveau les troupes de la 66e DI qui partent à l'attaque aux premières heures de la bataille de La Malmaison, le 25 octobre 1917.


- Enfin, en septembre 1918 il participe à la poussée vers la ligne Hindenburg via Leuilly, Vauxaillon et le mont des Singes.

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2 commentaires:

Patrick a dit…

Bonsoir ou bonjour, je suis tombé sur votre blog en faisant une recherche sur le Chemin des Dames.
Je voulais saluer votre travail. J'ai très apprécié de découvrir ce coin de France qui a énormément souffert durant la Grande Guerre. Je n'ai pas encore eu la possibilité de visiter ce lieu charger de mémoire (je suis a 250 km) mais je compte bien cette année ou l'an prochain y faire un saut et passer la journée. Merci

Gil Alcaix a dit…

Merci pour votre commentaire.