dimanche 6 novembre 2011

C comme Cavaignac (Pierre-Marie)


- Militaire français
- Verdun 1887 – Vauclerc 1917

- Engagé volontaire au 57e RI à vingt ans, Pierre-Marie Cavaignac vient d’être admis à l’école de Saint-Maixent quand la guerre est déclarée.
- Le sous-lieutenant Cavaignac est dès le 14 septembre 1914 (fin de la contre-offensive alliée de la Marne) à Corbeny, blessé d’un éclat d’obus au bras droit.
- A partir d’octobre, le 57e est transféré près de Moussy et Verneuil, où il s’installe durablement (il ne le quitte – pour Verdun – qu’en avril 1916). Alors qu’il supervise les aménagements de son secteur, le 21 décembre 1914 « à 15h est blessé à la main droite le sous-lieutenant Cavaignac [2e bataillon, 5e compagnie]. La blessure, sans être grave, est assez sérieuse. Une fois pansé cet officier refusant de se laisser évacuer revient à son poste en disant “Ce n’est pas le moment de quitter mes hommes”. Malgré la fièvre qui survient il se remet courageusement à diriger les travaux. Déjà le 14 septembre le sous-lieutenant Cavaignac avait été contusionné par un éclat d’obus et était resté à son poste. » Il est cité à l’ordre de l’Armée le 17 janvier 1915. (JMO du 57e RI)



- Cavaignac est promu lieutenant (décembre 1915) puis capitaine (mars 1916). Après Verdun, il revient au Chemin des Dames, où son régiment doit participer à l’exploitation de la percée le 16 avril ; l’engagement est finalement annulé.
- Quelques jours plus tard, il est au-dessus de Craonnelle, sur les bords du plateau des Casemates que le 57e RI attaque le 5 mai.
- Pierre-Marie Cavaignac est tué d’une balle dans la tête, une nouvelle fois cité à l’ordre de l’armée « pour avoir trouvé une mort glorieuse, le fusil à la main, à la tête de ses hommes. »
- Il repose aujourd’hui au cimetière de Cerny-en-Laonnois.


- Le nom de Pierre-Marie Cavaignac apparaît dans l’ouvrage de Georges Gaudy, Le Chemin des Dames en feu.




Fiche MPF

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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Frère de mon grand père Pierre, trop jeune pour 14-18... (mais Rhin et Danube et Indochine). Je pense régulièrement à lui, avec une infinie tristesse et pas seulement pour ce centenaire. Son frère Antoine est mort peu après la fin de la guerre, très gravement blessé. Cette branche familiale des CAVAIGNAC très durement éprouvée.

Eric,Pierre,Jacques CAVAIGNAC TOULOUSE