mardi 11 novembre 2008

T comme Tirailleurs sénégalais


- Corps militaire français

- Les Tirailleurs sénégalais sont fondés en 1857 par Louis Faidherbe, gouverneur général du Sénégal. Ils incarnent la « Force noire » chère à Mangin (1910), qui préconise leur utilisation massive en cas de conflit en Europe.
- Ils ne sont pas tous originaires du Sénégal, mais de toute l’Afrique occidentale française : Burkina Faso, Mali, Niger, etc.

- 200 000 d’entre eux combattent lors de la première guerre, dont 135 000 en métropole. Leur mortalité est très élevée : près de 30 000 décès.

- Le 16 avril 1917, les Tirailleurs sénégalais sont environ 15 000 dans le secteur du Chemin des Dames, à Hurtebise, Laffaux et Vauxaillon. Nivelle, dans une note écrite, affirme vouloir « ne pas ménager le sang noir pour conserver un peu de sang blanc ». Ils souffrent beaucoup des conditions climatiques hivernales de ce mois d’avril, et beaucoup doivent être évacués avant les combats. L’hécatombe dans leur rang est terrible pendant les premiers jours de l’offensive. Certains parviennent cependant à franchir les lignes allemandes dans le secteur d’Ailles mais, trop isolés, doivent se replier et subir à nouveau de terribles pertes.
- Ils sont à nouveau engagés dans la bataille de La Malmaison, en octobre 1917.


- En 1923, le gouvernement français décide d’élever à Dakar un monument en l’honneur des Tirailleurs : il présente le poilu Dupont et le tirailleur Demba dans un geste de fraternité.
- Il est déplacé par le gouvernement sénégalais en 1983 (remplacé par le monument Soweto), puis rétabli près de la gare et de l’embarcadère, sur la place des Tirailleurs inaugurée en 2004 en ce lieu symbolique (point de départ des combattants africains lors des deux conflits mondiaux).




- Le 22 septembre 2007 est inaugurée près de la Caverne du Dragon la Constellation de la Douleur, œuvre de Christian Lapie rendant hommage aux Tirailleurs sénégalais morts dans les combats du Chemin des Dames.

Quelques liens:
Le dossier du Mémorial virtuel
Regards sur la Grande guerre
Un dossier du Conseil général de l'Aisne

2 commentaires:

Neiger a dit…

Bonjour Monsieur.
Ne pouvant vous joindre autrement, je passe par ici. Je souhaite publier un article portant sur un monument aux morts de Casablanca et j'ai besoin, à titre de comparaison, de vous emprunter la photo du monument de Dakar.Il s'agit d'un article qui sera publié dans la revue numérique des Patrimoines In Situ. Puis-je avoir votre autorisation?
E. Neiger

Gil Alcaix a dit…

Bonjour. Pas de problème pour l'utilisation. Si vous pouvez m'indiquer où l'article sera disponible quand il sera fini, je vous remercie ...
Gil Alcaix
(gilalcaix@gmail.com)