- Soldat français
- Charleville (1889) – Douaumont(1917)
- Raymond Jubert, avocat à Charleville, est mobilisé au sein du 91e RI avant de combattre au 151e à partir d’avril 1915, où il devient sous-lieutenant. Il combat notamment à Verdun, écrivant un carnet particulièrement vivant de la bataille (publié en 1989 sous le titre Verdun, mars, avril, mai 1916).
- Raymond Jubert est blessé le 16 avril 1917 lors de l’offensive Nivelle. Le 151e RI attaque dans le secteur du Choléra après de grosses difficultés pour se rendre en première ligne, notamment lors du franchissement de l’Aisne. Malgré la préparation d’artillerie et l’appui des tanks, la résistance allemande n’est que peu affaiblie et les pertes sont très lourdes (98 tués, 454 blessés et 21 disparus pour cette seule journée).
- Revenu au sein de son unité, il est tué en août 1917 au Bois de la Chaume, près de Douaumont.
Sources :
Fiche MPF
JMO 151e RI
Un blog (en anglais) sur le 151e RI
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Connaître et comprendre le lieu, les hommes, les événements et la mémoire du Chemin des Dames
mardi 12 juillet 2011
samedi 9 juillet 2011
U comme Uniforme(s)
- Fin 1914, l’armée française n’est pas encore homogène concernant son équipement, y compris au sein d’une même unité. En voici un exemple …
- Le 28 décembre, le lieutenant Paul Truffau (246e RI) est à proximité de Soissons, dans les tranchées de première ligne de Crouy, au pied de la Cote 132. Il connaît bien le secteur puisqu’il y est arrivé lorsque la contre-offensive française de septembre a butté sur les hauteurs du Chemin des Dames. « Temps abominable, averses que secouent des bourrasques. Le boyau 5 est un torrent. […] Les hommes s’agitent dans cette glaise gluante qui les enlise et retient l’eau. »
- Les lignes françaises et allemandes sont très proches, le no man’s land à peine identifiable. « En regardant par-dessus le talus, j’ai vu deux cadavres qui sont à vingt-cinq mètres, à l’endroit où la crête militaire disparaît : deux fantassins du 204, un tombé sur la face, avec la nouvelle tenue bleutée et le sac brun ; l’autre, avec le pantalon rouge et la capote bleutée, tombé sur le flanc, et qui tourne vers nous un visage blanc comme du papier détrempé. »
Source : Paul Truffau, 1914-1918. Quatre années sur le front (page 61)
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- Le 28 décembre, le lieutenant Paul Truffau (246e RI) est à proximité de Soissons, dans les tranchées de première ligne de Crouy, au pied de la Cote 132. Il connaît bien le secteur puisqu’il y est arrivé lorsque la contre-offensive française de septembre a butté sur les hauteurs du Chemin des Dames. « Temps abominable, averses que secouent des bourrasques. Le boyau 5 est un torrent. […] Les hommes s’agitent dans cette glaise gluante qui les enlise et retient l’eau. »
- Les lignes françaises et allemandes sont très proches, le no man’s land à peine identifiable. « En regardant par-dessus le talus, j’ai vu deux cadavres qui sont à vingt-cinq mètres, à l’endroit où la crête militaire disparaît : deux fantassins du 204, un tombé sur la face, avec la nouvelle tenue bleutée et le sac brun ; l’autre, avec le pantalon rouge et la capote bleutée, tombé sur le flanc, et qui tourne vers nous un visage blanc comme du papier détrempé. »
Source : Paul Truffau, 1914-1918. Quatre années sur le front (page 61)
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dimanche 3 juillet 2011
G comme Grange (Claude)
- Sculpteur français
- Vienne 1883 – Paris 1971
- Prix de Rome en 1913, Claude Grange est mobilisé lorsque la guerre commence et devient sergent au sein du 5e RIC.
- Dès janvier 1917, il est au Chemin des Dames, sur le plateau d’Ailles, capitaine commandant la 9e compagnie du 3e bataillon (source : JMO). Le 16 avril, il participe à l’offensive Nivelle dans ce secteur, avant d’être relevé le 19.
- Après la guerre, Claude Grange réalise plusieurs monuments aux morts. On lui doit notamment le Monument des Basques (1928), sur les hauteurs au-dessus de Oulches, en collaboration avec l’architecte Mathieu Forest.
Une biographie de Claude Grange
Lettre du Chemin des Dames n°1
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