- Lieu de cantonnement constitué d’installations sommaires, que les soldats nomment ainsi de façon péjorative (il n’est pas réservé aux troupes coloniales). L’expression revient fréquemment dans les témoignages des soldats.
- On trouve plusieurs « villages nègres » dans le secteur du Chemin des Dames, dont la localisation fluctue parfois avec le temps.
- Ainsi, dans Le 201e en campagne, on lit en 1915: « Pour éviter les bombardements de Cormicy, nous n’utilisions plus le village comme cantonnement ; on avait aménagé, dans les bois situés entre Cormicy et Guyencourt, quelques baraques en bois : une sorte de village nègre qui s’appelait le camp des Grandes-Places ».
- Pierre Héricourt évoque « les guitounes à contre-pente d’un vrai village nègre » près des carrières de Madagascar (dans Le 418e, cité par le CRID 14-18).
- Même chose à proximité de Bétheny, près de Reims (JMO du 403e RI).
- Exemple, d’un « village nègre » à Soupir
- Le RICM (Régiment d’Infanterie coloniale du Maroc) séjourne fréquemment dans celui situé près de Vassogne au moment de l’offensive Nivelle. Il donne aussi son nom au « PC Nègre », à proximité. On y trouve un funiculaire pour monter le matériel sur le plateau de Paissy.
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