(MAJ février 2011)
- Ecrivain français
- Manosque 1895 – Manosque 1970
- Employé de banque dès 1911 pour subvenir aux besoins de sa famille, Jean Giono est mobilisé en janvier 1915 (140e RI).
- Après Verdun, il est affecté pendant toute la fin de 1916 autour de Loivre et de la cote 108.
- Son régiment accompagne le retrait allemand de mars 1917 dans la Somme avant d’être affecté – et durement éprouvé – au Chemin des Dames du 16 mai au 27 juin, près d’Hurtebise.
- Quelques semaines plus tard, Giono participe aux travaux préparatoires à l’offensive d’octobre autour de Laffaux puis à la bataille de La Malmaison elle-même, en direction de Pinon.
- Il est légèrement gazé au mont Kemmel en 1918.
- Après guerre, il refuse d’adhérer à une association d’anciens combattants et devient pacifiste. Le souvenir de la Grande Guerre le suit, malgré ses écrits. Il écrit dans la revue Europe (1934) : « Depuis 20 ans, malgré la vie, les douleurs et les bonheurs, je ne suis pas encore lavé de la guerre. L’horreur de ces quatre ans est toujours en moi. » Il prône le refus d’obéissance en 1939 ; il est arrêté (une deuxième fois à la Libération).
- En 1939, dans Recherche de la Pureté, il parle de « la boucherie en plein soleil des attaques Nivelle au Chemin des Dames ».
Source principale : Guy Marival – 1917 Le Chemin des Dames – L’Aisne Hors-série
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