- Entre le 3 août 1914 et le 11 novembre 1918, le Chemin des Dames connaît des situations très variées en ce qui concerne l’activité militaire. Même s’il est difficile de placer exactement les limites géographiques de la zone, on peut s’essayer à une comptabilité et à une classification des journées en fonction de cette activité. Les chiffres suivants s’appuient sur les calculs de Thierry Hardier.
- Pendant 179 jours (11,5% du total), le Chemin des Dames est situé complètement en dehors de la zone de combat : avant le 12 septembre 1914, entre le 29 mai et le 13 septembre 1918 puis après le 13 octobre de cette même année.
- Les périodes de « front passif » sont les plus longues : 1 129 jours, soit plus de 72% du total de la guerre. Ces périodes sont marquées par des bombardements peu intenses ou des coups de main occasionnels. La phase la plus importante dure plus de deux années, entre le 27 janvier 1915 et le 23 mars 1917.
- On peut comptabiliser 214 jours (près de 14% du total) de journées marquées par des attaques locales, des préparations d’artillerie en vue d’une offensive généralisée ou par la stabilisation du front après l’une d’elle. C’est le cas par exemple de la bataille des observatoires, pendant tout l’été 1917.
- Enfin, 40 jours (2,5%) sont consacrés aux grandes offensives ou à de grosses attaques locales : stabilisation du front en septembre 1914, offensive Nivelle, bataille de La Malmaison, offensive Ludendorff du 27 mai 1918.
Source : Thierry Hardier in N. Offenstadt (dir.), op. cit., pages 226 à 228 (histogramme page 243)
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