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mercredi 15 octobre 2008
B comme Berry-au-Bac
- Village situé sur l’Aisne, près de la confluence du canal latéral et du canal de l’Aisne à la Marne et sur la D 1044 à proximité du croisement avec la D 925
- 520 habitants
- Berry-au-Bac est entièrement détruit une première fois en 1814, lors des combats entre Napoléon et les armées de la Coalition.
- En 1914, Berry-au-Bac est un bourg dynamique de 820 habitants à un carrefour de voies de communication (deux canaux, deux voies ferrées vers Laon, Soisson et Reims, routes), que ce soit au point de vue agricole ou dans le domaine industriel : sucrerie, carrières de craie, …
- Le 14 septembre 1914, les Français parviennent (difficilement) à reprendre Berry-au-Bac. Les bombardements et les coups de main incessants des mois suivants détruisent totalement le village.
- Le 16 avril 1917, la 42e DI attaque vers Juvincourt à partir de Berry mais ne parvient pas à avancer, bloquée sur la côte 108 entre autres. Les chars d’assaut sont employés à proximité, vers la Miette, sans plus de succès.
- Berry-au-Bac est entièrement classé en zone rouge après 1918. Le village est finalement reconstruit entre 1921 et 1930, légèrement surélevé pour éviter les inondations auparavant fréquentes, pendant que la population vit dans des maisons provisoires dans le quartier de Moscou : 221 habitants en 1921, 351 en 1926, plus de 400 dans les années 30 …
Photographies anciennes et actuelles de Berry-au-Bac
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1 commentaire:
Berry-au-Bac est indisociable de la côte 108 (qui est aussi le nom d'une grande table -resta- du village).
La côte 108 et leurs entonnoirs sont classés "Monument Historique" depuis les années 20. Et l'accès au site est -normalement- interdit.
Mais pour qui aime ressentir le poids de cette guerre qui s'est figée là, c'est un vrai bonheur!
On trouve l'un des plus grands entonnoir conservé en France (avec celui de Lochnagar Crater dans la Somme et ceux de Reillon dans le 54)
Alors voilà : Que ceux qui parcourent ces lieux les considèrent comme un sanctuaire : Ne fouillez pas, ne rammassez rien ! Songez qu'il sont encore nombreux, ces poilus, sous vos pieds à être morts parce qu'on le leur a demandé ! ! !
Sylvain (Monte-au-creneau sur pages 14-18)
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