(MAJ novembre 2011)
- Homme politique français
- Louey (Hautes-Pyrénées) 1896 – Montreuil 1975
- Ouvrier pâtissier passionné de lecture, Jacques Duclos est mobilisé en 1915. Il est blessé à Verdun en 1916 par un éclat d’obus.
- Après sa convalescence, il rejoint le 60e RI qui part occuper un secteur le long du canal de l’Aisne à la Marne, près de Loivre, en février 1917.
- C’est autour des ruines de la ferme du Godat qu’il attend, dans la nuit du 15 au 16 avril, avant de s’élancer en direction d’Orainville, la mission du 60e étant d’aider les régiments voisins pour la prise du bastion de Brimont.
- Si les Français parviennent à avancer jusqu’à la voie ferrée dans la matinée, la situation se complique lorsque les Allemands organisent une contre-attaque alors que le soutien de l’artillerie et des régiments voisins du 60e est insuffisant. Jacques Duclos est alors fait prisonnier. Son régiment perd près de 1 000 combattants au cours de la journée.
- Pendant sa captivité, Duclos se lie d’amitié avec des Russes. De retour en France à la fin de la guerre, il poursuit sa carrière de pâtissier tout en jouant un rôle éminent au sein de l’ARAC (Association républicaine des Anciens Combattants) ; la lecture du Feu de Barbusse le marque énormément et il devient un antimilitariste virulent.
- Il adhère au PC dès sa fondation, en 1920, avant d’être élu député en 1926.
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