vendredi 17 octobre 2008

Z comme Zeller (André)

(MAJ août 2010)



- Militaire français
- Besançon 1898 – Paris 1979

- Quand la guerre commence, André Zeller se prépare pour le concours d’entrée à Polytechnique. Il préfère s’engager à 17 ans, dans l’artillerie, et combat notamment à Verdun ou dans la Somme.

- En avril 1917, il est sous-lieutenant au 27e Régiment d’Artillerie de Campagne (au sein du 208e RI de la 2e DI) dans le bois de Beaumarais. Zeller participe à la préparation d’artillerie des jours qui précèdent l’offensive puis au soutien des troupes qui attaquent le 16 vers la tranchée de Lutzow et les bastions de Chevreux, sans succès face à la puissante réaction allemande. « L’air vibrait. Par instants, des geysers de pierraille surgissaient au-dessus de la tranchée : la riposte allemande. Nous étions là, en pleine bataille, un peu sourds, insensibles, mais anxieux de la suite. Le colonel ouvrait la bouche, faisait des signes en soulevant sa canne. On ne l’entendait pas. » (cité par A. Loez dans N. Offenstadt dir., op. cit., page 197)
- Le 208e RI ayant été anéanti (« Corbeny a vu la mort du 208e RI »), le 27e RAC passe à disposition de la 66e DI et reste dans le secteur de Beaumarais jusqu’au début du mois de juin ; il subit notamment un violent bombardement au gaz dans la nuit du 29 avril, qui endommage plusieurs pièces.


- Après la guerre, André Zeller renonce à Polytechnique et choisit la carrière militaire, notamment dans les colonies françaises.


- Après sa libération et l’amnistie dont il bénéficie en 1968 (il avait été condamné à 15 ans de prison pour sa participation au putsch d’Alger, en 1961), André Zeller se consacre à la rédaction de ses mémoires. Il publie en 1971 Dialogues avec un lieutenant.

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