mardi 16 octobre 2018

M comme Marine

Traces visibles de la guerre en 1929 au sud de Berry-le-Bac (source IGN)


- Le bois de la Marine se situe au sud-ouest de Berry-au-Bac, aujourd’hui en arrière de la Nécropole nationale (cote 90 sur les cartes IGN).

- Dès la stabilisation du front à la mi-septembre 1914, le bois joue un rôle essentiel dans le secteur. Dans un premier temps, il sert fréquemment de P.C. aux états-majors des unités présentes près de Berry, ainsi que de zone de premier secours.
- A partir du mois d’août 1915, en lien avec sa proximité avec la Cote 108 et la guerre des mines, le bois de la Marine est utilisé comme centre d’instruction pour les écoutes par géophones ; on y creuse donc des tunnels pour tester hommes et matériel.
- Au printemps 1917, il voit se multiplier les batteries venues préparer l’offensive Nivelle ; le bois de la Marine est donc fortement contrebattu par les Allemands, devenant de moins en moins sûr tandis qu’il se dégarnit …



- A noter qu’un boyau de la Marine part du bois pour rejoindre celui du Tortillard, qui longe une voie ferrée étroite allant de la ferme de Moscou jusqu’à Cormicy.

dimanche 30 septembre 2018

V comme Verdonne


- Ferme située au nord du fort de Condé, en rebord du plateau de Chimy

- Au moment de la stabilisation du front, en septembre 1914, la ferme Verdonne reste aux mains des Allemands, qui l’aménagent en liaison avec le fort de Condé et sa défense éventuelle. Elle se trouve en permanence proche des premières lignes.
- Après le 16 avril 1917, les Français profitent du mouvement de repli allemand vers la crête du Chemin des Dames pour s’emparer de la position (224e et 329e RI). Ils utilisent à leur tour la ferme, notamment pour installer des pièces d’artillerie.
- Les 27 et 28 mai 1918, les Allemands submergent les défenseurs français dans ce secteur comme ailleurs.
- Enfin, le 6 septembre de la même année, le 350e RI (bataillon de Nouaillan principalement) reprend définitivement le site de la ferme Verdonne, entièrement détruite, malgré une forte résistance des mitrailleurs allemands puis des bombardements aériens.

jeudi 20 septembre 2018

S comme Saint-Audebert


- Ferme appartenant à la commune de Presles-et-Boves située au sud-est de Vailly-sur-Aisne, à proximité du canal latéral qui longe la rivière. A quelques hectomètres à l’est on trouve une écluse sur celui-ci, qui permet aussi de le franchir.

- Avec la stabilisation du front, Saint-Audebert sert de base aux troupes britanniques puis françaises. Après les progrès allemands de fin octobre 1914, qui leur permettent de prendre Vailly, la ferme se retrouve directement en première ligne pendant deux ans et demi.
- Point de départ le 16 avril 1917 et les jours suivants, la ferme Saint-Audebert devient ensuite base arrière pour les troupes françaises, notamment pour les aérostiers qui observent les crêtes du Chemin des Dames.

- Le secteur est reperdu par les Français fin mai 1918. A partir d’août, ce sont les Allemands qui s’appuient sur les ruines des bâtiments et sur le canal pour résister à l’offensive alliée.