- « L'aiguille aimantée revient
toujours vers le Nord. Nous, les vrais de la guerre, nous aimons remonter au
Front. Mais en sommes-nous jamais redescendus ? Là, nous sommes chez nous.
Là, nous respirons large. Là, nous pouvons nous recharger l'âme à fond. Les
sentiments, l'émotion indicible des heures merveilleuses et atroces ressuscitent. » (Marcel Bucard, La Légende de Marcq)
- Soldat et homme politique français
- Saint-Clair-sur-Epte
1895 – Fort de Châtillon 1946
- Séminariste,
Marcel Bucard s’engage à l’âge de 19 ans en 1914. Au sein du 4e RI,
il est particulièrement remarqué pour son courage et ses actions, gravissant
rapidement les grades : il est sous-lieutenant au moment où son unité
arrive dans le secteur du Chemin des Dames, début 1917.
- Il participe
à l’offensive Nivelle en direction de Juvincourt, à travers le bois des Boches
et la Nationale 44, aux côtés de Léandre Marcq (à qui il consacre un ouvrage en
1925, La légende de Marcq), se
faisant à nouveau remarquer par sa bravoure.
- Le 4e
RI, où Bucard est devenu lieutenant, reste toute l’année 1917 dans le secteur
de la Miette.
- Après la
guerre, Marcel Bucard se montre actif au sein des organisations d’anciens
combattants et s’engage dans la vie politique à l’extrême-droite, fondant
notamment le Mouvement franciste en 1933. « Deux mots sur ce Bucard : c'est
un de ces garçons qui ont été tout à fait désaxés par la guerre. Il était
séminariste avant la guerre. Il fit bien la guerre, y gagna dix citations et
les galons de capitaine. Fils de boucher, il ne put trouver à la
démobilisation, dans son milieu social, l'équivalent de prestige qu'il avait à
l'armée. » (Georges Valois, L’Homme
contre l’argent, 1928)
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