vendredi 23 mars 2012

G comme Généraux français morts au combat

- Dans le secteur géographique autour du Chemin des Dames sont morts au cours de la guerre 7 généraux français.



- Le 20 septembre 1914, le général Jean-Louis Rousseau (137e Brigade), âgé de 62 ans, est tué par un éclat d’obus près de Cormicy.



- Paul Arrivet commande la 109e Brigade d’infanterie. Le 29 octobre 1914, « au cours d’une visite des tranchées et alors qu’il se trouvait dans une tranchée à l’ouest de Crouy occupée par la 3e section de la 24e Cie du 289e, le général commandant la 109e Brigade est tué net d’une balle à la tête à 10h30. Son corps est ramené à l’hôpital de Soissons. » (JMO 109e Brigade)




- 16 septembre 1914 : depuis la veille, les troupes de la 69e brigade commandées par le général Georges Durand subissent de violents bombardements de la part des Allemands qui ont décidé de s’accrocher aux hauteurs surplombant l’Aisne après plusieurs jours de repli. « L’effort de l’adversaire semble se porter sur la Ville aux Bois. Le Poste de Commandement du Général de Brigade est établi à la corne N du bois, à 1 000m S de la ferme du Temple, sur le sentier conduisant vers Champ d’Asile, sentier parallèle au ruisseau le Ployon. A 16h15 le général commandant la 69e Brigade est blessé au genou gauche par un projectile d’artillerie ; il conserve son commandement jusqu’à 20 heures. Le colonel Dunal du 24e d’artillerie prend le commandement de la Brigade. » (JMO 69e Brigade).
- Le général Durand est alors évacué, mais sa blessure s’avère plus grave que prévu. Malgré les soins, il meurt à l’hôpital de La Rochelle le 18 novembre.



- Général de la 52e division d’infanterie, Jules Battesti est lui aussi victime des bombardements intenses qui marquent la stabilisation du front : il est tué dans son PC des faubourgs est de Reims le 25 septembre 1914 « par un obus de 21 qui éclate tout près de lui » alors qu’il supervise une attaque qu’il vient d’ordonner (JMO).
(Biographie)




- Le 5e Groupe de Divisions de Réserve (futur 37e CA) est commandé depuis le 23 janvier 1915 par le général Louis Loyseau de Grandmaison (qui remplace Berthelot). Depuis la mi-janvier (bataille dite de Crouy), l’unité occupe Soissons et ses abords, que les Allemands surplombent et bombardent efficacement.
- Le 18 février, « vers 10 heures, le général de Grandmaison, qui avait l’habitude de visiter chaque jour les tranchées, se rendait par le mail à Saint-Crépin [alors village séparé de Soissons, au nord de la ville] accompagné du commandant Destenay de l’Etat-Major, du commandant Collin et du commandant Chalet du 204e.
Après avoir parcouru une centaine de mètres en terrain découvert, ce groupe d’officiers est violemment pris à partie par une batterie ennemie est obligé de s’abriter derrière un mur.
Le général décide alors de rentrer à Soissons. Le commandant Chalet ouvre la marche. Dès son apparition la batterie ennemie recommence son tir ; il réussit cependant à passer, mais le général qui le suit est salué à son tour par les shrapnells. Il est frappé de plusieurs balles et éclats au moment où il entre dans la rue de l’Evêché.
Blessé mortellement, le général de Grandmaison est transporté en ville, à l’hôtel de Banal où il est décédé le lendemain 19 à 6 heures. » (JMO 37e CA – Source : SHD)
(Biographie)




- Le 17 octobre 1917, le général de division Albert Baratier (134e DI) – célèbre pour sa participation à l’expédition Marchand de 1896-1898 – connaît une mort qui n’est pas directement liée aux combats. Alors qu’il mène avec son chef d’Etat-Major une tournée d’inspection, « à 9h, dans les tranchées des Cavaliers de Courcy, il est pris d’une syncope qui le force à s’arrêter quelques minutes. Au bout d’un quart d’heure, le général allant beaucoup mieux, le chef d’Etat-major le conduit jusqu’au poste de secours. Quelques instant après son arrivée, il est pris d’une nouvelle syncope et meurt subitement. »
- Le lendemain, il est enterré à Gueux lors d’une messe donnée par l’archevêque de Reims, le cardinal Luçon ; de nombreux hauts-officiers sont présents, dont les généraux Micheler, Chrétien et Gouraud (mais aussi le lieutenant-colonel Baratier, frère du défunt).
- Son corps repose aujourd’hui à la nécropole nationale de Cormicy.
(Biographie)




- Le général Pierre des Vallières fait quant à lui l’objet d’un article détaillé par ailleurs.






Sources pour la liste:
http://grande-guerre.org/?p=3311
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/forum-pages-histoire/generaux-fran%E7ais-pgm-sujet_5619_1.htm
avec ajouts et recoupements ...

Si vous avez d'autres noms ou des détails sur les circonstances de leur mort, n'hésitez pas à me les faire parvenir ...
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