- Hameau situé entre Bouvancourt et
Ventelay, auquel il est administrativement rattaché.
- C’est entre
1914 et 1918 un lieu bien connu des soldats, qui séjourne dans son camp au
retour des tranchées ou avant d’y être envoyés. Situé en contrebas de la pente,
à l’abri relatif des canons allemands (le 12 mai 1915, Louis Mairet décrit « Bourgogne enfoui sous les
arbres »), il permet l’installation d’infrastructures pour la
logistique et le repos des troupes.
- Bourgogne
est aussi un village situé au nord
de Reims et à l’est du fort de Brimont.
- La
population actuelle est d’environ 1 000 habitants.
- Il y en
avait un peu moins de 700 lorsque la guerre commence et que le village est
envahi par les Allemands (à partir du 11 septembre seulement), qui parviennent
à s’y maintenir après la contre-offensive de la Marne grâce à leurs positions
fortes sur les hauteurs au nord de Reims, et notamment grâce au fort de
Brimont.
-
Immédiatement commencent pillages, réquisitions et privations. La population
subit donc une occupation difficile, à proximité immédiate du front. « A
Bourgogne (Marne), qui n’est pas ravitaillé par la CRB [Commission for
Relief in Belgium] jusqu’en avril 1916, les habitants profitent des vivres
des Allemands, qui partagent volontiers avec les civils. » (Philippe
Nivet, La France occupée)
- La commune
reçoit la Croix de guerre en 1920. L’année suivante, le recensement attribue
535 habitants à Bourgogne.
- Informations
et photographies du monument aux morts, inauguré en 1925 (architecte Robert
Jactat), sur le site de la municipalité de Bourgogne : http://www.bourgogne51.fr/vie-municipale/histoire-et-patrimoine/monument-aux-morts
et ici: http://frontdechampagne.over-blog.com/2016/09/bourgogne-monument-aux-morts.html
- A noter que
c’est près de Bourgogne que meurt René Doumer, le fils de Paul, le 26 avril
1917. Cet as de l’aviation, né à Laon en 1887), est tué en combat aérien alors
qu’il commande l’escadrille SPA 76.
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