- Village de la rive gauche de l’Aisne,
près de Bourg-et-Comin
- 170
habitants
- Dès après la
reconquête alliée de septembre 1914, Vieil-Arcy occupe une place stratégique
sur les pentes qui dominent la vallée de l’Aisne et le secteur de Soupir. Rôle
encore accentué après la poussée allemande dans cette zone en octobre et
novembre.
- Le 15 de ce
mois, le 84e RI y est au repos. A 21 heures, « 3 obus allemands de gros calibre tombent sur Vieil-Arcy : 2
d’entr’eux font effondrer, en éclatant dedans, 2 maisons dans lesquelles
étaient cantonnés la 3e section de mitrailleuses, ½ section de la 11e
Cie et quelques hommes de la 10e. Immédiatement on
organise les secours et on en retire à grand ’peine une quinzaine d’hommes
blessés que l’on évacue immédiatement. De nombreux cadavres restent pris dans
les décombres : l’obscurité et le peu de solidité de murs et plafonds à
demi détruits empêchent les sauveteurs de les dégager la nuit. » A
minuit deux nouveaux obus tuent presque tous les hommes de la 10e compagnie
qui cantonnent dans une autre maison.
- Le 16, le 84e
RI enterre 51 cadavres dans le cimetière avant que les survivants remontent en
première ligne.
- Dans les
mois suivants, c’est le 267e RI qui séjourne longuement à « Vieux-Rassio »
(surnom donné dans le journal de tranchée de l’unité, Marmita)
- En mars-avril 1917, Vieil-Arcy est une base
importante dans le cadre de l’offensive Nivelle, notamment en ce qui concerne l’artillerie.
- C’est ainsi
que le commandant Alfred Dreyfus séjourne pendant plusieurs jours dans le
village, espérant la percée, sans jamais pouvoir franchir l’Aisne.
- Les
Allemands occupent à nouveau la région entre fin mai et début octobre 1918,
moment où de nouvelles destructions se produisent, notamment pour l’église.
- Près de 300
personnes vivent à Vieil-Arcy quand la guerre débute. Le recensement n’en
comptabilise que 179 en 1921 (le chiffre remonte dans les années suivantes).
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