- Général français
- Sarrebourg 1866 – Paris 1925
- Elève de Saint-Cyr, Charles Mangin participe à de nombreuses campagnes en Afrique : Soudan, expédition Marchand (donc Fachoda), conquête du Maroc sous les ordres de Lyautey. Il se passionne pour l’Afrique noire.
En 1910, il publie la Force noire, livre dans lequel il préconise l’utilisation rapide et massive des troupes coloniales en cas de guerre en Europe.
- En 1914, il remporte la victoire de Charleroi puis combat dans la Marne et l’Artois.
- A Verdun, fin 1916, il participe à la reconquête du fort de Douaumont puis de la côte du poivre
- Lors de l’offensive Nivelle du 16 avril 1917, Mangin est à la tête de la VIe Armée, chargée de s’engouffrer dans la percée supposée du petit matin et de parvenir à Laon dans la soirée … Il fait placer « ses » troupes coloniales aux extrémités du front, autour de Vauxaillon et d’Hurtebise, mais l’échec est là aussi au rendez-vous, et il doit se contenter d’intervenir pour maintenir les quelques positions gagnées dans les premières heures de l’offensive.
- Mangin devient « le boucher » ou « le broyeur de Noirs ». Il est limogé en même temps que Nivelle mais obtient en décembre le commandement d’un corps d’armée.
- Au printemps 1918, il participe à la seconde bataille de la Marne puis à la reconquête : il réalise la contre-attaque de Villers-Cotterêts, reprend Soissons et Laon.
Après l’armistice, il occupe la Rhénanie aux cotés de Fayolle.
- Il meurt en 1925 dans des circonstances troubles. Sa femme refuse la médaille militaire à titre posthume, pour ne rien devoir à Pétain. Sa statue est détruite en 1940 par les Allemands, puis reconstruite après-guerre.
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