- Ecrivain français
- Lyon 1895 – Cannes 1969
- Etudiant aux Beaux-Arts, Gabriel Chevallier est mobilisé en 1914. Blessé en 1915 dans l’Artois, il retourne au front après sa convalescence.
- En 1917, il est au Chemin des Dames (163e RI), dans la zone de Cerny-en-Laonnois, où « on marchait dans la viande » tant l’hécatombe est importante et impressionnante pour les simples soldats.
- Il combat encore en Champagne et dans les Vosges jusqu’à la fin de la guerre.
- Après 1919, il exerce divers métiers puis devient romancier. Dans La Peur (1930), il fait le récit de son expérience de combattant. Mais c’est Clochemerle (1934) qui lui apporte succès et reconnaissance.
- Dans la préface de la réédition de La Peur en 1951, il écrit : « Ce livre, tourné contre la guerre et publié pour la première fois en 1930, a connu la malchance de rencontrer une seconde guerre sur son chemin. En 1939, sa vente fut librement suspendue, par accord entre l'auteur et l'éditeur. Quand la guerre est là, ce n'est plus le moment d'avertir les gens qu'il s'agit d'une sinistre aventure aux conséquences imprévisibles. Il fallait le comprendre avant et agir en conséquence. »
« On enseignait dans ma jeunesse — lorsque nous étions au front — que la guerre était moralisatrice, purificatrice et rédemptrice. On a vu quels prolongements ont eus ces turlutaines : mercantis, trafiquants, marché noir, délations, trahisons, fusillades, tortures; et famine, tuberculose, typhus, terreur, sadisme. De l'héroïsme, d'accord. Mais la petite, l'exceptionnelle proportion d'héroïsme ne rachète pas l'immensité du mal. D'ailleurs peu d'êtres sont taillés pour le véritable héroïsme. Ayons la loyauté d'en convenir, nous qui sommes revenus. »
(source : Wikipédia)
cela serait une bonne chose de rééditer toute l oeuvre de GABRIEL CHEVALLIER
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