« Ce long plateau ressemble à une grande botte molle : 4 kilomètres du haut de la tige au talon. Sous la plante du pied, en surplomb à pic, le village de Pargnan. […] Son église, alors flanquée de tourelles, garnie de créneaux et fermé par une herse, servit de refuge pendant les guerres diverses des XVIe et XVIIe siècles. Sur la face de la botte, Paissy, à l’extrémité de sa corniche bordée de grottes celtiques, pointe une jetée dont l’église serait le phare. Juste au-dessus du pied très cambré de la botte, une agglomération circulaire : Cuissy-et-Gény. Vieux villages de creutes auxquels leurs vins blancs donnèrent jadis quelque renommée. Quant au plateau il se mamelonne ; entre ses deux mamelons, hauts chacun de 190 mètres et larges de 2 kilomètres, il se rétrécit et retombe à 176 mètres. Sur le mamelon nord, qui correspond au genou de la botte : un arbre. Sur le mamelon sud, qui correspond au mollet : une tour. On les appelle l’arbre et la tour de Paissy. Ce n’est pas grand-chose, mais quand le paysage n’est qu’une plaine labourée ou inondée de moissons, l’arbre et la tour épinglent l’horizon et intéressent les militaires. »
R.G. Nobécourt, op. cit., page 53 (note 1)
C'est une très bonne idée d'avoir cité cette note de Nobécourt. C'est en pensant à ce court texte que j'ai publié sur mon blog les vues anciennes de l'arbre et de la tour de Paissy.
RépondreSupprimerBonne continuation,
Jean-François Viel
http://dumultien.over-blog.fr/