mercredi 23 novembre 2016

B comme Bourgogne



- Hameau situé entre Bouvancourt et Ventelay, auquel il est administrativement rattaché.
- C’est entre 1914 et 1918 un lieu bien connu des soldats, qui séjourne dans son camp au retour des tranchées ou avant d’y être envoyés. Situé en contrebas de la pente, à l’abri relatif des canons allemands (le 12 mai 1915, Louis Mairet décrit « Bourgogne enfoui sous les arbres »), il permet l’installation d’infrastructures pour la logistique et le repos des troupes.




- Bourgogne est aussi un village situé au nord de Reims et à l’est du fort de Brimont.
- La population actuelle est d’environ 1 000 habitants.

- Il y en avait un peu moins de 700 lorsque la guerre commence et que le village est envahi par les Allemands (à partir du 11 septembre seulement), qui parviennent à s’y maintenir après la contre-offensive de la Marne grâce à leurs positions fortes sur les hauteurs au nord de Reims, et notamment grâce au fort de Brimont.
- Immédiatement commencent pillages, réquisitions et privations. La population subit donc une occupation difficile, à proximité immédiate du front. « A Bourgogne (Marne), qui n’est pas ravitaillé par la CRB [Commission for Relief in Belgium] jusqu’en avril 1916, les habitants profitent des vivres des Allemands, qui partagent volontiers avec les civils. » (Philippe Nivet, La France occupée)


- La commune reçoit la Croix de guerre en 1920. L’année suivante, le recensement attribue 535 habitants à Bourgogne.
- Informations et photographies du monument aux morts, inauguré en 1925 (architecte Robert Jactat), sur le site de la municipalité de Bourgogne : http://www.bourgogne51.fr/vie-municipale/histoire-et-patrimoine/monument-aux-morts et ici: http://frontdechampagne.over-blog.com/2016/09/bourgogne-monument-aux-morts.html


- A noter que c’est près de Bourgogne que meurt René Doumer, le fils de Paul, le 26 avril 1917. Cet as de l’aviation, né à Laon en 1887), est tué en combat aérien alors qu’il commande l’escadrille SPA 76.

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